Les filles russes de Sibérie savent se faire belles et boire de l’alcool

25/08/2013 - Cinq étrangers vivant à Novossibirsk racontent ce qu'ils admirent chez les femmes sibériennes, ce qui les surprend et les effraie en même temps.

Dans les villes sibériennes, dans les rues, on entend de plus en plus souvent parler des passants, qui parlent une langue dont vous ne comprenez pas un mot, qu'il s'agisse de travailleurs d'Asie centrale ou de touristes européens. La plupart d'entre eux retournent dans leur patrie, mais parfois certains hommes étrangers se trouvent une femme en Russie et décident de tenter leur chance au pays de la vodka et des ours. Nous avons décidé de parler avec les étrangers vivant à Novossibirsk, au sujet des femmes sibériennes en général et de leurs femmes en particulier. Nos interlocuteurs parlent parfaitement le russe, et ce n'est qu'en communiquant avec l’homme Colombien et l'Algérien que nous avons eu besoin de l'aide de leurs épouses russes. Le plus souvent, les étrangers sont surpris de devoir enlever leurs chaussures à l'entrée et de se voir interdire le sifflement dans l'appartement. Le fait qu'ils soient attirés et bouleversés par les femmes russes, ils en ont parlé avec la journaliste.

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Un homme Français, François Fournier, qui est cuisinier à Novossibirsk :

"Natalia et moi nous sommes rencontrés en Suisse chez mes parents lors d'une fête, nous avons commencé à vivre ensemble. J'ai longtemps voulu essayer quelque chose de nouveau, alors nous avons décidé de déménager en Russie. Je vis ici depuis 5 ans et demi.

Je ne comprends pas très bien quelle est la définition d’une femme au foyer, nous n'avons pas une telle chose en France. Et aussi je suis surpris quand le travail de la maison est divisé selon que c’est un homme ou une femme qui le réalise. Par exemple, chez vous en Russie, les hommes ne font cuire que la viande, tout le reste ce sont les femmes. En France, les deux cuisinent, et si des invités viennent, alors c’est l’homme qui prépare la nourriture pour eux.

Cela me surprend qu'ici en Sibérie, les gens attachent tellement d’importance à son apparence. Auparavant, je pouvais mettre des vêtements froissés pour courir au kiosque pour acheter des cigarettes. Qu’est-ce que cela peut faire aux gens ? Ou alors parfois je voulais porter deux T-shirts l'un sur l'autre - en Europe, personne n'aurait réagi, mais ici, on a l'impression que les gens vous regardent. Donc, ma femme me demande de ne pas le faire, de ne pas me démarquer pour ne pas me faire remarquer. (Rires.)

J'ai longtemps été habitué à lui faire la cour en suivant les règles de l’élégance en lui donnant son manteau, ouvrir la porte, verser son vin. En France, il est normal de diviser la facture en deux avec un ami, mais ici en Russie vous payez pour une fille, et elle estime que c'est important pour elle.

Dans notre compagnie, deux personnes se sont mariées à Novossibirsk - moi et mon ami africain. Quand Natalya et moi avons discuté de la création de la famille, j'ai dit: "Si tu veux, marions-nous." Quand j'ai appris comment les hommes russes sont censées faire une proposition de mariage : se tenir sur un genou, avec un anneau dans la main, - il me semblait ... que c’était comme d'un autre temps, démodé. Mais alors j'ai pensé: quelle est la différence, pourvu qu'elle soit heureuse. »

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L'Algérien Sofiane Djelluli, copropriétaire de l'entreprise familiale:

 «Ma femme russe et moi nous sommes rencontrés sur Internet - au début, c'était juste de la communication, puis nous nous sommes aimés. Lorsque Tatiana est venue me voir pour la première fois en Algérie, elle a apporté de la neige avec elle - avant qu’elle n’arrive, nous n’avions pas eu de neige pendant environ sept ans. Et l'été dernier, je suis venu la voir pour la première fois en Sibérie. Ici, elle a du travail, des proches, en Algérie pour trouver du travail, même pour moi, c'est beaucoup plus difficile. De plus, les sports sont très importants pour elle. Tatiana aime le roller, le vélo et en Algérie, il n'est pas habituel pour une fille de se promener seule dans la rue. Il n'y a presque pas de centre de conditionnement physique pour les femmes, sauf dans les grandes villes.

J'ai été surpris que les filles russes soient habillées de manière aussi déshabillées et sexy : toutes ces mini-jupes, robes courtes, décolletés. L'Algérie est un pays musulman, les femmes y sont donc plus modestes, elles portent des vêtements fermés et non moulants.

Et en Algérie, dans la rue, vous ne verrez pas une fille qui marche avec un chien - en Sibérie, cela se passe constamment. C'est génial que les femmes qui travaillent puissent s’occuper de leurs animaux et trouvent le temps de s'occuper d'eux! 

Dans les transports en commun, les femmes russes se comportent de manière très agressive, même les personnes âgées. Elles peuvent te pousser même si vous vous tenez debout et que vous ne les dérangez pas.

Les femmes de Sibérie ont plus de liberté et d'opportunités. À Alger, une fille peut ne pas être autorisée à étudier dans une autre ville, on a peur pour elle. Ou le mari peut insister pour que sa femme quitte son travail, même si elle ne veut pas arrêter de travailler. Tout le monde ne le fait pas, mais ça arrive. Ici, les femmes prennent facilement leurs responsabilités et créent leur propre entreprise. Elles décident eux-mêmes comment utiliser leur liberté - pour améliorer leur vie ou la détruire. "

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Le Colombien Jorge Mario Bedoya Muñoz, professeur d'espagnol à Novossibirsk :

« Ma femme et moi nous sommes rencontrés sur Skype: elle voulait apprendre l'espagnol et moi je voulais discuter. Elle a déménagé en Colombie avec moi, mais les choses ne se sont pas très bien passées là-bas, et en 2011, nous avons déménagé à Novossibirsk. En Colombie, il y a beaucoup de stéréotypes sur les Russes à cause des films hollywoodiens. On croit que tous les hommes sont associés à la mafia, et les femmes russes sont des prostituées ... Nous appelons cela "gagner sa vie en regardant le plafond". (Rires.) Bien sûr, tout est différent dans la vie.

J'aime que les femmes ici soient très sérieuses, qu'elles aient des objectifs clairement définis. Elles cherchent des moyens d'améliorer leurs vies, comment développer l'intelligence. Souvent en Sibérie, les femmes aiment dominer la famille - prendre des décisions, gérer la maison. En Colombie, les femmes sont plus engagées dans l'agriculture et les décisions sont prises par le mari le plus souvent.

J'ai remarqué qu'il y a beaucoup de jeunes filles russes dans les clubs, mais il n'y a pas de femmes plus âgées. Pour moi, il est étrange que les russes sortent rarement pour se détendre en allant danser quelque part. Le plus souvent, ils vont célébrer toutes les fêtes chez eux à la maison. Les Colombiens aiment aller danser, quel que soit leur âge.

Les Sibériennes ont un type de beauté différent des femmes de la Colombie, une beauté plus fragile. J'ai été surpris qu'à Novossibirsk de belles femmes travaillent dans des emplois simples – comme vendeuse, par exemple. En Colombie, elles pourraient facilement travailler comme modèles, obtenir de l'argent avec cette apparence. Et les belles femmes sont très amicales, amicales - peut-être parce que je suis un étranger? (Rires.) En Colombie, les beautés sont plus arrogantes, elles peuvent vous ignorer si vous demandez quelque chose dans la rue.

Qu'est-ce qui me fait peur ici? Quand j'entends des mères crier sur leurs enfants - à mon avis, c'est terrible. "

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L'Indien Guarav Mehra, propriétaire du restaurant Little India et le café végétarien "Om":

"J'ai rencontré ma femme russe dans un bus à Perm - il y a eu une conversation entre nous, et nous avons décidé de nous rencontrer une deuxième fois ... (Rires). Ce qui me plait le plus chez les femmes russes - elles savent ce qu'elles veulent, elles cherchent le développement personnel. En Inde, les femmes sont plus impliquées dans la maison, les traditions y sont plus fortes.

J'ai été surpris qu'ici à Novossibirsk, les femmes russes travaillent dans des emplois de travail physique lourd comme conductrice de trolleybus, par exemple. En Inde, les femmes gagnent leur vie en travaillant avec de la broderie, mais elles ne peindront jamais des murs pour gagner de l'argent. Et ici - regardez même au café! (il indique du regard vers le mur de la pièce où trois filles et un gars sont en train de repeindre les murs pendant l'interview.)

En Russie, les femmes travaillent à égalité avec les hommes. Si nous allons maintenant au marché central, combien y aura-t-il d'hommes russes derrière le comptoir? Seulement des femmes. Il semble que les hommes en Russie ne travaillent presque pas!

J'ai remarqué qu'en Sibérie il n'y a pas de relation très étroite entre les parents de la même famille. Un ami hindou m’a récemment raconté son histoire personnelle. Sa femme, qui est également russe, est récemment venue en Russie en provenance des États-Unis. La sœur de son mari qui vit en Inde a appelé pour savoir comment elle avait passé son voyage en avion, pour savoir si tout allait bien. Et personne de sa famille n'a appelé. "

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Un homme Anglais Richard Bradshaw, qui est pigiste Free-lancer à Novossibirsk:

"Nous nous sommes rencontrés avec ma femme lors d'un concert au "Truba ". L'année dernière, elle est tombée enceinte et nous avons décidé de nous marier. Et dire que juste avant de la rencontrer, je disais avec désinvolyure: "Tirez-moi si je me marie." (Rires.) En Russie, le mariage est une institution plus important qu'en Angleterre. En Grande-Bretagne, vous pouvez très facilement vivre ensemble sans vous marier, puis divorcer et diviser la propriété en deux selon la loi.

En Sibérie, vous verrez de très belles femmes. Je ne peux pas dire que ce sont les plus belles du monde, mais, contrairement aux Anglaises, elles savent s’apprêter et se rendre jolies. En Angleterre, les filles semblent littéralement se mettre du plâtre sur le visage. Et j'aime le fait que les filles sibériennes savent boire de l’alcool - elles ne se saoulent pas beaucoup, ou se comportent décemment dans un état d'ivresse. Les filles anglaises, après avoir bu, deviennent très grossières, peuvent s'allonger dans la rue ou même s’improviser des toilettes dans la rue.

Ce que je n’aime pas ? Les Sibériennes dépensent beaucoup d'argent sur des vêtements coûteux pour entretenir leur statut social. Vous pouvez vous habiller magnifiquement pour beaucoup moins cher. "

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